Qui, au cours d’une promenade, au détour d’un jardin, en sentant un bouquet de fleur ou d’herbes aromatiques n’a jamais été transporté par le parfum des plantes ? Les odeurs accompagnent notre quotidien, notre humeur, nos souvenirs, elles sont omniprésentes dans notre vie et les produits que nous consommons.
C’est pourquoi depuis l’antiquité l’homme extrait des fragrances de plantes. Extractions basées sur les méthodes traditionnelles de distillation à chaud (qui produisent les huiles essentielles, les hydrolats…), et les techniques d’enfleurages qui extraient la plante dans un corps gras avec ou sans utilisation de chaleur.
Ces méthodes permettent d’extraire non seulement l’essence, ou le parfum de la plante mais aussi de nombreux composés actifs comme des antioxydants, des antibiotiques, dont certains sont même valorisés actuellement en médecine moderne.
Notre défi, au sein de Solibio, est de conserver ces propriétés essentielles lors d’extractions douces sans les dégrader par la chaleur ou les solvants d’extraction. Dans cette gamme Ophrys nous avons privilégié l’enfleurage à froid que nous avons développé au regard de nos connaissances et techniques modernes. Cela nous permet d’obtenir des extraits de plantes suffisamment complets pour éviter l’ajout d’agents de conservation artificiels dans nos produits, pour une meilleure expérience et une plus grande sécurité du consommateur.
Des connaissances immémoriales
Depuis les premières civilisations, l’homme a cherché à comprendre les bénéfices des plantes présent sur son milieu de vie. C’est ainsi que les premières pharmacopées (recueils des propriétés des plantes) ont vu le jour durant l’antiquité puis ont été développés pendant des millénaires jusqu’à nos jours.
Nos techniques d’analyses scientifiques nous permettent aujourd’hui de commencer à comprendre tout le potentiel des plantes venues du savoir traditionnel mais il reste encore beaucoup à découvrir tant ce savoir est immense!
Solibio s’attache donc à proposer à travers la gamme Ophrys des produits formulés à partir d’extraits de plantes reconnues depuis des siècles et reconnues dans nos pharmacopées et études modernes. De plus, nous cherchons à valoriser les cultures locales, et n’utilisons que des plantes françaises non importées pour redonner de la valeur à notre riche patrimoine naturel.
Comment savoir de quel extrait dans cette nouvelle gamme vous avez besoin? Pour vous aider nous mettons à votre disposition un petit guide des extraits naturels utilisés dans les produits Ophrys et de leurs propriétés reconnues!
Les différentes techniques d’extraction de principe actif naturel
Quelle est la différence entre l’enfleurage, les macérats et les huiles essentielles … ?
Les techniques d’extraction sont aujourd’hui plus nombreuses qu’on pourrait le penser. Seulement, si certaines se révèlent plus simple, toute présente des inconvénients majeures. En effet, chaque technique présente ses particularités, et elles ne fonctionnent pas sur toutes les plantes présentes dans la Nature. Chaque extraction est pour ainsi dire, unique ou bien se doit d’être adapté et ajusté à la plante choisie.
Nous retrouvons ainsi différentes méthodes d’extraction adaptées en fonction de la période historique.
L’apparition de l’enfleurage remonte à l’Egypte antique, dès cette époque, l’homme avait remarqué le fabuleux pouvoir absorption des graisses et des huiles pour capter les principes actifs d’une plante. Surtout connu pour aboutir à des parfums, l’enfleurage a également donné une autre gamme de produits à l’humanité, des produits de soin.
Onguents, huiles parfumées, baumes … Tout était bon pour récupérer, mais surtout utiliser à bon escient les principes actifs de résines, de plantes ou de fleurs. Très soucieux de leur santé, les Égyptiens et Égyptiennes utilisaient constamment les plantes de la vallée du Nil. L’Enfleurage faisait partie intégrante de leur vie de tous les jours.
Les siècles passant, on oubliera progressivement les produits de soins pour se consacrer uniquement aux parfums …
Cette technique consistait à poser les fleurs sur des châssis enduits de graisses inodores soigneusement préparées. Il fallait aller vite. Plus on attendait, et plus la fleur perdait ses arômes, ses conservateurs et ses antioxydants. Les principes actifs des fleurs étaient alors absorbés par les graisses jusqu’à saturation. Tous les jours, il fallait retourner les châssis pour remplacer les fleurs et les remplacer par les suivantes.
La graisse absorbait alors les actifs des fleurs pendant trois mois, jusqu’à saturation. On considérait alors que un kilo de graisse pouvait absorber les actifs de 3 kilos de fleurs.
Deux étapes arrivaient alors : soit on récupérait la matière graisseuse et on l’utilisait directement en onguent ou en baume, soit on continuait vers l’étape du parfum.
On pense que dans l’antiquité, les Égyptiens s’arrêtaient à cette étape pour développer des parfums solides. Il faudra attendre les grands parfumeurs du 18e siècle pour reprendre la technique et créer les fameux parfums liquides que nous connaissons aujourd’hui.
Cette dernière étape consistait à un traitement à l’alcool qui entraînait les arômes sans se charger des graisses. On oubliait ainsi tous les actifs emprisonnés dans la graisse. Une émulsion était mise en place afin de casser la graisse en particule très fine dans l’alcool. La migration était alors une fois très lente pour transférer les arômes du mieux possible, puis une filtration était effectué pour récupérer l’absolue …
Cette technique d’extraction fut progressivement arrêtée du fait de son coût élevé. Elle nécessitait en effet une main d’œuvre importante et fut abandonnée vers la fin du 19e siècle en France.
Pourquoi des laits dans une gamme de soin aux plantes ?
Le cicabiox ainsi que le lait hydratant dit « réparateur cellulaire » sont précisément constitué d’une plante que l’on a toujours tendance à sous-estimer : le tournesol.
Au sein de notre laboratoire, nous avons étudié puis sélectionné une variété précisément qui sortait de l’ordinaire : le tournesol oléique.
Originaire de Charente, de Vendée et du Limousin, l’huile est extraite grâce à un pressage fin et délicat. Derrière, nous procédons à un traitement méticuleux de l’huile obtenue afin qu’elle garde au maximum les propriétés de la plante d’origine. Nous sommes donc très proche en mentalité de la technique de l’enfleurage. Mais nous nous devions de nous adapter à la plante en passant cette fois par la technique de pressage !
L’huile de tournesol, c’est une huile aux propriétés incroyable, mais trop souvent ignoré.
Cette variété de tournesol est très particulière, elle contient en effet 92 % d’oméga 9, ce qui est énorme dans le monde botanique. On ne trouve pas un tel ratio dans les autres huiles.
Les oméga 9, ce sont des acides gras qui ne vont pas rancir, qui ne déséquilibrent pas le ratio oméga 6/oméga-3 présent naturellement dans notre corps. Ils agissent ainsi de leur côté. Dans une démarche pour ne pas perturber le système endocrinien de notre corps, cela semble primordial.
Ces oméga 9 réagissent avec l’oxygène de l’air tout doucement pour former une pellicule de protection à la surface de la peau, pellicule que nos cellules apprécient énormément, cela va avoir pour effet d’accélérer les phénomènes de cicatrisation.
Quid des Oméga 3 et 6 ?
Au contraire, l’oméga-3 est beaucoup moins efficace. On le retrouve surtout dans l’huile de lin, de caméline, de chanvre. Ce n’est pas une bonne idée de les utiliser en cosmétique, ces huiles réagissent trop vite avec l’oxygène de l’air, cela rancit, cela fait des huiles collantes, des gommes que nous n’aimons pas forcément avoir sur la peau.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok